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GILLES DELIEUZE, UN HOMME LIBRE ANCRÉ DANS SON ÉPOQUE

vague(s) s'est "élevé en amour " en croisant sur son chemin cet homme qui ose en toute liberté être lui-même et poursuit son chemin en écoutant son cœur.C’est par une belle matinée que nous rencontrons Gilles Delieuze. Un homme bien ancré dans son époque. Autour d’un café, Gilles offre avec générosité de son temps.  Sans posture de "sachant",  ni retenue. Il a l’expression fluide, de celle qui ne cherche ni à convaincre, ni à prendre. Il est là, répond aux questions avec une attention particulière et une humilité toute douce qui est celle des sages. Pourtant, cet homme-là est une star du web, à la tête d’une société plutôt florissante, située dans le village d’Ornaisons, à une dizaine de kilomètres de Narbonne. De l’accompagnement social à l’accompagnement "spirituel", il n’y avait qu’un pas. Que Gilles Delieuze a franchi. En homme libre. Il trace sa Voie : celle de la Joie.


Gilles Delieuze, interview vague(s) : homme libre ancré dans son époque

Déjà enfant, il expérimentait des perceptions extrasensorielles et se connectait tout naturellement à l’autre monde. Sans filtres. Jeune adulte, son cursus universitaire aurait pu le mener tout droit à une carrière d’avocat, ou à des métiers liés au juridique : enquêteur à la cour européenne des droits de l’homme, "profiler" ou bien encore chercheur. Gilles Delieuze, spécialisé en droit pénal et criminologie, s’interroge alors sur les dynamismes du crime, à travers la sociologie, la philosophie, la biologie : « On étudiait via un faisceau d’indices, et de toutes les manières possibles, le pourquoi une personne lambda pouvait basculer dans le crime. Et c’était passionnant, parce que je l’ai transposé à la spiritualité en me disant :  pourquoi toute personne, avec le même potentiel et le même éveil intérieur, peut se faire vivre l’enfer ou le paradis ? ».

 

 

Très vite, il s’aperçoit que sa vision du métier d’avocat n’est pas la bonne, qu’il ne tient pas à exercer "un droit froid ". Il penche plutôt vers la défense de la veuve et de l’orphelin. Un brin sauveur. Cela l'amuse aujourd'hui, avec du recul. Sa philosophie de l’accès au droit pour tous, son besoin de promouvoir une forme d’égalité ou en tous cas, de méritocratie, le conduisent à choisir le social : « J’aime à dire que je suis passé de la justice des hommes à la justesse divine. » Et c’est ainsi qu’il débarque à la Mission Locale de Narbonne dans l’insertion sociale et professionnelle avec des jeunes en difficulté, même s’il le précise : « Je n’étais pas prédestiné à travailler dans le social. Mais bon, j’avais cette fibre-là. Ce fut un véritable choix  ».

 

Pendant cinq ans, il varie les postes à la Mission Locale : conseiller en insertion, chargé de projet, adjoint de la direction. Et accompagne des jeunes en difficulté. « J’ai toujours perçu l’accompagnement comme le fait de donner de l’amour et une chance à chacun. Je disais aux jeunes que j’accompagnais qu’ils avaient la chance de se réinventer, de renaître, la chance de croire qu’ils pouvaient saisir cette main, la prendre, pour  qu'on puisse avancer ensemble. Pour moi, ils étaient neufs. C’est la même chose finalement dans l’accompagnement spirituel, c’est dire aux gens « Laisse peut-être tomber ce que tu penses savoir de toi-même, tes mémoires, ton histoire. Et puis essayons de tout recommencer. Dans ce cas, qu’est-ce que tu vibrerais ? ».  

 

 

 « Ouvrir le champ sans formater, sans imposer une vision,

mais en proposant à l’autre, à chacun, de trouver sa propre vision

autour de ce que je vais offrir en termes de fréquences et d’émotions »

 

 

 

Se défaire des conditionnements 

En parallèle, maître enseignant en reiki, Gilles Delieuze commence à donner soins, séances et séminaires, tous les week-ends, le soir après le travail, sur son temps de congé. En 2003, il crée une association, et exerce ses deux métiers. Et pense, contrairement à ceux qui ambitionnent embrasser cette vocation à temps plein, ne jamais quitter la sécurité de son travail. Enfant – il n’avait que trois ans -  il disait déjà : « J’aurai deux métiers, un où je rendrai les gens heureux, et un pour gagner de l’argent  ».

 

Ayant grandi dans un milieu modeste, il est hors de question de renoncer à la sécurité que lui offre son emploi, en pleine période de crise économique, lui qui vient d’acheter une maison, vit en couple, a construit une vie secure. Et puis tout est remis en cause le jour, où en stage à Orléans, Gilles entend clairement ce qu’on lui propose, une invitation à tout lâcher pour se consacrer à sa nouvelle Voie : « … ce qui a été magique, c’est quand j’ai reçu cet appel en moi. Une évidence, un cri à l’intérieur. Et là, mes peurs ont brûlé en éclat. Il n’y pas eu du tout de résistances, cela a été un oui. Le lundi matin, j’étais à 8h dans le bureau de mes chefs comme par peur de renverser mon choix. Pétri de toute cette énergie. Elle ne m’a pas quitté, elle m’a galvanisé. J’ai eu le choix de choisir : suivre ma voie et me défaire de mes conditionnements liés aux besoins de me sécuriser. Si j’avais accepté de prendre la direction de la Mission Locale, comme on me le proposait, j’avais le risque, non pas de me perdre, - cela aurait été une expérience -, mais de ne pas être heureux. Et ce choix invitait à une rencontre avec soi-même, avec la vraie vie. Où je me sens vibrer. C’est d’ailleurs mon slogan :  Vibrons à l’unisson ».

 

Le tuteur de la joie : une boussole

Son entourage tente de le dissuader. Mais l’appel est tellement puissant et évident : « J’ai toujours considéré le tuteur de la joie à l’intérieur de moi et là, cette énergie me mettait tellement en joie que ce ne pouvait pas être dangereux. J’ai forcé le trait parce que je suis parti dans un domaine à quinze kilomètres de Narbonne, sans publicité, en fonctionnant aux dons, sans tarifs fixes. Au bouche à oreille, les gens affluaient, faisaient des kilomètres, il y en avait qui roulaient jusqu’à cinq heures pour venir prendre un soin d’une heure. Dès le premier mois, j’étais viable… J’étais à ma place. Je n’ai jamais manqué de rien ». Progressivement, il mêle plusieurs techniques de soin, au travers de son propre syncrétisme.  

 

Rencontre avec l’énergie des dauphins en Nouvelle-Calédonie

Alors qu’il est déjà au contact des énergies des dauphins, il est invité à aller nager avec eux en Nouvelle-Calédonie. Rien ne se passe comme prévu : il ne nage pas avec les dauphins mais vit une expérience initiatrice au pied d’un banian qui accélèrera la diffusion de ces énergies qu’il canalise. Quand il sort de sa profonde méditation, il chute et se fracture le radius. Opéré sur place, il raconte en souriant cet incident qui lui a permis un véritable lâcher prise de tout ce qu’il pouvait porter à bout de bras. Deux ans après cette initiation, jour pour jour, Gilles est réveillé en pleine nuit et reçoit en canalisation les enseignements des maîtres dauphins, qui donneront naissance à un magnifique jeu de cartes : l’oracle des maîtres dauphins et le livret qui l’accompagne. Chaque nuit, il est enseigné par cette vibration, qui lui offre de lâcher prise sur la vision que les autres pourraient avoir de lui. « Je me suis dit, là, c’est fini, tu perds toute crédibilité. Et en même temps, cela me mettait tellement en joie. Je ne pouvais pas garder cela pour moi  ».

 

Alors quand il se lance, en 2010, dans la transmission de ces énergies, face à une soixantaine de personnes, dans une salle à côté de Perpignan, il est très étonné de l’accueil du public.  « La prise de parole en public m’était difficile. J’étais pétri de peur… C’était la première conférence que j’animais sur l’énergie des dauphins. Et j’entendais le public dire :  «   C’est ce qu’on attendait depuis longtemps ».

 

Gilles est loin d’imaginer qu’il pouvait capter l’attention des scientifiques. « C’était une vue de ma part. Morcelée. C’était moi qui avait quelque chose à régler. Le dogme de la médecine et de la science me faisait trembler, me faisait vaciller moi-même, j’avais peur de ne pas être légitime, peur d’une mise en danger de ce que je pouvais incarner, ou véhiculer comme données. J’ai finalement rencontré des personnes magnifiques. J’ai senti que je devais diffuser cette énergie, qu’elle était actuelle et à partir de 2010, avec les stages dauphins, tout s’est mis en place pour que je bouge, en France, en Suisse, en Belgique. Et dans les DOM-TOM. Le site web que j’avais fait moi-même était mal référencé mais les gens me trouvaient quand même. L’oracle a été un puissant vecteur ». Ce qu’il reçoit comme enseignement le réconcilie avec la science. Un physicien, qui suit ses stages, ne lui dit-il pas un jour : « Tout ce que tu reçois présente une réalité scientifique  ».

 

Le pouvoir du net : une renommée qui explose

En 2014, c’est l’explosion, tout bascule pour Gilles. Il ne s’attendait pas, en offrant une conférence sur une web TV à l’audience internationale à un tel succès : plus de 40 000 personnes y assistent. Sa boîte de messagerie est saturée en quelques heures. Par respect pour toutes ces personnes inconnues qui lui témoignent leur confiance, il met un point d’honneur à répondre à tous les messages qu’il reçoit : « J’ai mis beaucoup de temps à me rééquilibrer. Cela n’arrêtait pas. J’étais noyé. Je voulais montrer à ces personnes que c’était précieux et répondre à leur message. Je n’y suis pas arrivé, et j’ai mis beaucoup de temps à lâcher… ».

 

En peu de temps, il évolue d’une petite structure à une société où il fait appel à sept prestataires, assistante, webmaster, organisatrice de conférences… Un rythme soutenu, peu de temps à soi, des délais d’attente pour des soins qui varient de six  à huit mois, où il sent qu’il vit « la vague, que cela n’allait pas durer ad vitam aeternam. Ce n’était pas quelque chose que j’avais imaginé ou que je désirais. C’était galvanisant, je n’avais pas l’impression de forcer, mais c’était un rythme très soutenu. Aujourd’hui, j’ai besoin d’une pause après toute cette période passionnante mais harassante. Je ralentis, je suis en train de tout déconstruire pour revenir à la base, à l'art, un mode privilégié de la spiritualité. Une manière aussi de toucher le plus grand nombre. Progressivement, j'arrête, je déprogramme, à partir du 1er juillet, je me consacre au nouveau, cela mature en moi depuis longtemps ».

 

« En quinze ans, j’ai accompagné des gens

qui voulaient changer. Aujourd’hui, je les accompagne à s’accueillir »

 

 

Du soin vibratoire à l’expression artistique

Depuis 2012, en amont des soins vibratoires qu’il prodigue, Gilles Delieuze crée des tableaux. Des ondes de formes comme il les nomme. La couleur et la forme, comme vecteurs de l’énergie. « Plus j’allais vers cela, plus j’enlevais mes étiquettes. Je cessais de me demander si j’étais artiste ou pas, si j’étais capable de… Je me suis mis à multiplier les supports et à m’amuser beaucoup de cela, et à brouiller un peu les pistes et permettre au mental de se mettre en pause, en passant par d’autres véhicules. J’ai donc réalisé, via l’informatique, des tableaux vibratoires qui correspondaient à l’énergie de la personne à qui le tableau était destiné. Les mandalas sont des créations graphiques imprimées sur plusieurs supports : toile, plexi, métal… ».

 

Depuis deux ans, il s’essaie à différentes formes d’expression comme la vidéo et le son qu’il utilise systématiquement dans ses séminaires et conférences. « Je rêve d’apporter la vibrance en partageant mon monde, mes colorations, mes musiques, du mouvement, du corps… La communion des âmes. C’est revenir à cette évidence d’êtreté. C’est vraiment ce que j’ai envie de communiquer. Sans y poser forcément d’interprétation, car traduire, c’est trahir  ». Il a les yeux qui s’animent et pétillent quand il en parle. « Rien ne m’a autant ébranlé qu’un spectacle, je ne peux pas vivre sans art. J’aime la musique qui me parle, qui génère en moi une émotion. Il y a des spectacles qui sont beaucoup plus initiatiques qu’un bouquin spirituel  ».

Alors, on se laisse à penser que Gilles continuera encore longtemps à suivre les aspirations de son âme. Partager ainsi ses multiples talents avec le  plus grand nombre. Et comme il le dit souvent : « Nous sommes libres de nourrir le manque ou la Présence ».

 

Lui, a fait un choix : celui de la Présence.

 

      Site web : gillesdelieuze.com

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Commentaires: 2
  • #1

    Simone (samedi, 09 mars 2019 08:00)

    Je suis contente d'avoir de tes nouvelles.Merci d'ETRE!

  • #2

    Catherine Lacau (lundi, 09 novembre 2020 10:43)

    Bonjour Gilles,
    J aimerais m’inscrire à votre Newsletter
    comment faire ?
    clookty@gmail.com
    Catherine